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Qui était Steve? L'homme pour qui il fallait danser

  • Photo du rédacteur: lea
    lea
  • 5 oct. 2019
  • 2 min de lecture

Si tu as été à la TechnoParade 2019 (et même si tu n'étais pas présent(e) cet article peut t'intéresser), tu as peut-être suivi des chars portant une banderole "Dansons pour Steve" ou participé à la marche blanche en son honneur. Mais alors qui était Steve?



Cette 21ème édition était particulière. Particulière par son caractère polémique alors qu'elle était en hommage à Steve Maia Caniço, jeune homme de 24 ans disparu pendant la Fête de la musique en juin à Nantes et retrouvé noyé dans la Loire cinq semaines plus tard. Cet événement s'était produit après une intervention musclée et jugée aujourd'hui disproportionnée de la police qui a d'ailleurs fait l'objet d'une enquête.

Même si Tommy Vaudecrane, le patron de la Techno Parade s'est défendu de porter cette affaire à un niveau politique, un char était barré d'une large banderole orange portant le message « Dansons pour Steve », le tout illustré d'un dessin : d'un côté des danseurs de couleur verte, de l'autre, des petites créatures menaçantes, de couleur noir, inondant la scène de gaz lacrymogène et courant après les danseurs, armés de fusil d'assaut.


Cet épisode ouvre le débat sur les violences policières, question déjà évoquée lors des manifestations des gilets jaunes. Il a même pris une dimension internationale lorsque The New York Times a rapporté que cette découverte attisait "l’indignation que suscite l’usage de la force dans la police française". Mais la mort de Steve a surtout touché une population qui pensait être en sécurité. Un article du journal Le Monde décrit des Nantais choqués par l’attitude des policiers mais pas surpris tant ce type d'événement s'est multiplié ces dernières années. Cette « généalogie de la violence d’Etat, qui accompagne un durcissement politique avec des mesures de plus en plus injustes sur un plan économique » intéresse et interroge Pierre, de l’Assemblée des blessé.e.s, un collectif qui recense le nombre de victimes de tirs de Flash-Ball et de lanceur de balles de défense.


Niés et légitimés par ceux qui détiennent le pouvoir, les possibles scandales liés à ce que l’on peut appeler des « bavures » sont étouffés et demeurent impunis. C’est ce que montre de manière exemplaire le rapport relatif à la mort de Steve. Non seulement les agents sont toujours censés avoir « bien agi », avec discernement et professionnalisme, mais les violences sont constamment justifiées par les troubles à l’ordre public.



S'il ne faut pas céder à la haine envers la police (et notamment faire attention aux fake news qui peuvent circuler), il est grand temps qu'un examen des consciences soit fait et qu'il y ait plus de transparence !


Léa ;)


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